Casques de chantier

La norme EN 397 + A1 : 2012 concerne la protection contre les chutes, de chutes d’objets ou d’une chute du porteur. Elle s’applique aux casques de protection, conçus pour offrir une sécurité dans des environnements à risques.

La norme EN 812 + A1 : 2012 vise la protection contre les chocs, particulièrement les impacts qui résultent d’un heurt de la tête contre un objet fixe. Elle régit l’utilisation de casquettes anti-heurt (simples ou recouvertes) destinées à des situations à moindre dangerosité.

Oui, cette norme prévoit des exigences facultatives que les fabricants peuvent choisir d’appliquer selon l’utilisation prévue du casque. Parmi elles figure la protection contre les contacts électriques accidentels jusqu’à 440 volts en courant alternatif. 

Notez qu’un casque doté de cette capacité isolante ne peut pas être ventilé (même partiellement) parce que cela nuirait à sa fonction de protection électrique. Quand un casque respecte cette exigence, il porte le marquage “440V~”.

La norme peut aussi inclure une résistance aux basses températures, qui permet au casque de conserver ses propriétés de protection jusqu’à –20°C ou –30°C. Dans ce cas, le marquage correspondant est “–20°C” ou “–30°C”. 

À l’inverse, certaines utilisations nécessitent une résistance à des températures élevées, et la norme prévoit que le casque puisse rester performant jusqu’à 150°C. Cette capacité est indiquée par le marquage “150°C”.

Une autre exigence facultative concerne la déformation latérale : le casque ne doit pas dépasser une déformation maximale de 40 mm quand est soumis à une force de 430 newtons. Cette performance est identifiée par l’inscription “LD 430N”. 

Enfin, la norme peut inclure une protection contre les projections de métal en fusion, dont la température peut atteindre 1400°C. Quand cette protection est assurée, le casque présente le marquage “MM”.

Plusieurs normes encadrent la conception et l’utilisation des dispositifs destinés à protéger la tête dans des environnements professionnels. La norme EN 1731 concerne les protecteurs de l’œil et du visage fabriqués sous forme de grillage. Elle s’applique quand le porteur doit profiter d’une protection en conservant une ventilation et une visibilité suffisantes.

La norme EN 352-3 traite des dispositifs de protection auditive. Elle s’intéresse aux serre-têtes conçus pour être fixés sur des casques de sécurité industriels. Cette partie de la norme énonce les exigences générales relatives à l’atténuation sonore, au confort et à la compatibilité avec les casques.

Enfin, la norme EN 50365 établit les exigences pour les casques à isolation électrique destinés à être utilisés sur des installations à basse tension. Ces équipements sont conçus pour prévenir les risques de choc électrique et sont adaptés aux environnements où la sécurité électrique est essentielle.

Quand un casque est destiné à faire face à des risques combinés (c’est-à-dire à des dangers simultanés), il se conforme à une seule norme de référence. Ainsi, différentes normes s’appliquent de manière complémentaire, pour garantir une protection globale et adaptée à l’ensemble des situations à risque auxquelles le porteur peut être exposé.

Le marquage apposé sur un casque de protection destiné aux chantiers fournit des informations fondamentales à son identification, à son usage et à ses performances. Vous y retrouverez la date de fabrication, le nom du fabricant et le modèle du casque, qui permettent de retracer l’origine du produit. 

Le marquage inclut aussi la référence à la norme EN 397, encadrant les exigences générales pour ce type d’équipement, et l’abréviation du matériau utilisé (l’ABS par exemple), indiqué pour renseigner sur sa composition.

Certains casques affichent une propriété antistatique, signalant leur compatibilité avec une utilisation en zones ATEX (atmosphères explosives). Vous pouvez y lire le code d’identification des résines. 

Si le casque est classé comme un équipement de protection individuelle (EPI) de catégorie III (en raison de ses propriétés d’isolation électrique), il portera le marquage CE, suivi du numéro de l’organisme notifié chargé de l’évaluation de la conformité.

L’espace prévu pour indiquer la date de première utilisation peut être rempli par le porteur pour assurer d’un suivi du matériel. De plus, le marquage peut mentionner les exigences supplémentaires auxquelles le casque répond : par exemple, la résistance à des températures très basses jusqu’à –30°C, la capacité à limiter la déformation latérale (LD), la protection contre les projections de métal en fusion (MM), ou encore l’isolation électrique en courant alternatif jusqu’à 440V.

Enfin, le casque porte des informations sur la plage de tailles compatibles entre la calotte et le harnais, et peut aussi faire référence à la norme EN 50365, attestant de sa capacité à assurer une isolation électrique sur des installations en basse tension.

La durée de vie d’un casque de chantier est définie par le fabricant, selon le type de matériau utilisé pour la calotte. En effet, les propriétés de ce matériau peuvent se dégrader avec le temps, même sans utilisation, d’où la nécessité d’établir une date limite. 

Pour garantir leur longévité, ces équipements doivent être conservés à l’abri de la chaleur et de la lumière, deux facteurs susceptibles d’accélérer leur vieillissement. De plus, un casque doit être remplacé après un choc, même si aucun dommage apparent n’est visible, parce que sa capacité de protection peut être altérée. L’ensemble des recommandations liées à l’utilisation, au stockage et à la maintenance figure dans la notice fournie par le fabricant.

Le polyéthylène est un matériau utilisé pour la fabrication des casques de chantier, en raison de sa durée de vie qui varie en général entre 36 et 60 mois, selon les conditions d’utilisation. Ce polymère présente une bonne résistance au vieillissement. Cependant, sa résistance aux rayons ultraviolets reste moyenne.

Du point de vue thermique, le polyéthylène tolère des déformations jusqu’à 70°C, et son point de fusion atteint les 150°C, ce qui le rend stable dans des environnements modérément chauds. 

Néanmoins, il reste très performant dans des conditions de grand froid, conservant ses propriétés mécaniques jusqu’à des températures allant jusqu'à –40°C. Sur le plan chimique, il résiste à de nombreuses substances, mais notez qu’il est peu compatible avec les huiles et les graisses.

Le polyamide, matériau employé dans la fabrication de casques de chantier, offre une durée d’utilisation d’environ 48 mois, ce qui en fait une option fiable pour une utilisation à moyen terme. Bien qu'il présente une bonne résistance au vieillissement, sa résistance aux rayons UV reste modérée.

En termes de déformation thermique, le polyamide affiche des caractéristiques similaires à celles du polyéthylène, avec une limite de résistance fixée à 70°C. Toutefois, il se différencie par un point de fusion plus élevé, atteignant 220°C, plus adapté aux environnements chauds. 

En revanche, il présente des performances plus limitées à des températures très basses, ne conservant ses propriétés qu’à des températures allant jusqu’à -20°C. Enfin, en matière de résistance chimique, le polyamide tolère différentes substances, mais il est sensible aux acides et aux bases, qui peuvent compromettre ses caractéristiques mécaniques et structurelles.

Les casques fabriqués en ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène) offrent une durée de vie entre 48 et 60 mois, ce qui en fait un matériau adapté pour une utilisation à moyen terme. Il présente une bonne résistance au vieillissement, même si sa résistance aux rayons UV est modérée.

L’ABS se démarque par sa résistance aux températures élevées, parce qu’il ne commence à se déformer qu’à partir de 150°C, et son point de fusion atteint 180°C, ce qui lui permet de maintenir sa structure dans des conditions de grande chaleur. 

De plus, ce matériau reste performant dans des environnements froids, car il conserve ses propriétés jusqu’à -30°C. Sur le plan de la résistance chimique, l’ABS est résistant aux produits chimiques courants, mais il peut se détériorer au contact des acides, qui altèrent ses caractéristiques physiques.

Les casques fabriqués à partir de phénol-textile sont réputés pour leur longévité, avec une durée de vie pouvant atteindre jusqu’à 60 mois. Ce matériau se différencie par une excellente résistance au vieillissement et aux rayons UV, qui lui permet de maintenir son efficacité. 

Il est aussi performant face aux températures élevées, ne subissant de déformation qu’à partir de 500°C, et se carbonisant à 1000°C. En ce qui concerne les conditions froides, ce matériau présente une résistance sans limite de température minimale. Enfin, il possède une bonne résistance aux produits chimiques, idéal pour une utilisation dans des environnements industriels où des substances corrosives peuvent être présentes.

Le polyester renforcé de fibres de verre utilisé dans la conception des casques de chantier offre des performances comparables à celles du phénol-textile, avec une durée de vie de 60 mois. 

Ce matériau se démarque par une résistance au vieillissement et aux rayons UV, assurant une protection durable, même après une exposition prolongée aux conditions extérieures. Ces casques peuvent aussi supporter des températures extrêmes, résistant à des déformations thermiques jusqu’à 500°C, et atteignant un point de carbonisation à 1000°C. En termes de résistance au froid, ils sont performants, sans limite de température. Enfin, sur le plan chimique, ils présentent une résistance aux substances corrosives.

Le casque de chantier est un élément de protection crucial, conçu pour protéger les travailleurs des risques liés aux chutes d'objets provenant de hauteurs. Ces risques ne dépendent pas de la taille ou du poids de l’objet, mais de l'impact que celui-ci pourrait avoir s'il chute de plusieurs mètres. En effet, la force d'impact peut être multipliée 100 à 1000 fois selon la hauteur et la vitesse de la chute, d’où l'importance de porter un casque pour se protéger.

L’identification des travailleurs sur les chantiers est une obligation légale. Pour la faciliter, certains HSE exigent que les travailleurs portent des casques équipés de porte-badge. Le casque JSP Evolite (adopté par des groupes du secteur du bâtiment et de la construction) est une solution pour assurer la protection et l’identification des travailleurs sur le site.

La jugulaire joue un rôle dans le maintien du casque sur la tête du travailleur, notamment quand il se penche. Elle est inévitable lors des travaux en hauteur, parce qu’elle empêche le casque de se détacher et de devenir un projectile. En effet, un casque qui tombe d'une certaine hauteur pourrait entraîner des accidents, ce qui rend la jugulaire incontournable pour garantir la sécurité du porteur.

La durée de vie d’un casque de chantier varie selon le matériau utilisé dans sa fabrication. Par exemple, les casques en polyéthylène ont une durée de vie estimée à 3 ans, alors que ceux en ABS peuvent durer jusqu’à 5 ans. Ces durées sont valables sous condition que le casque n'ait subi aucun choc ni altération pendant son utilisation. Vous devez respecter ces dates, parce qu’elles garantissent l’intégrité de la protection.

Le renouvellement d’un casque de chantier devient nécessaire dès qu’il présente des signes de dommages ou qu’il a subi un choc. Si le casque semble intact, vous devez vérifier le marquage interne, avec la date de fabrication. Pour connaître la date de péremption, il faut ajouter : 3 ans pour un casque en polyéthylène et 5 ans pour un casque en ABS, à partir de la date de production.

Chez ProtecNord, nous vous proposons plusieurs protections de la tête pour répondre à toutes les exigences en matière de sécurité sur les chantiers. Chaque produit est ainsi minutieusement choisi pour assurer confort, sécurité et durabilité. Parmi eux, vous pouvez trouver : des casquettes anti-heurt et des accessoires pour casques et visières. Pour obtenir des informations détaillées sur chaque produit et pour un accompagnement personnalisé dans le choix de votre équipement de protection individuelle (EPI) : contactez-nous !